Spectrophotomètres Brewer sur le toit de l'édifice d'Environnement Canada, à Toronto |
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On a entrepris les premières recherches canadiennes sur l'ozone dans les années 1930, avec les études sur la structure des températures de la stratosphère. En 1957, ARQX a effectué des mesures quotidiennes au sol à deux stations pour examiner l'épaisseur de la couche d'ozone. On utilisait alors des instruments Dobson. ARQX exploite actuellement un réseau de 12 stations de mesure de l'ozone total de la colonne. Dans les années 1980, elle a mis au point le spectrophotomètre automatisé Brewer de mesure de l'ozone (appelé communément « le Brewer »), et l'a installé dans le réseau de surveillance au sol. Le Brewer est maintenant utilisé dans plus de 40 pays.
Le spectrophotomètre est utilisé dans le cadre du programme canadien de surveillance de l'ozone stratosphérique et du rayonnement UV. Ce réseau est composé de 12 sites répartis dans tout le Canada, où l'on recueille et traite chaque jour des données. Les instruments mesurent l'ozone total et le spectre d'irradiation UV (290-325 nm) toutes les 10-20 minutes pendant le jour. Ils peut aussi mesurer l'ozone dans la lumière le la pleine lune quand le ciel est dégagé, qui est utile pendant l'hiver Arctique. L'information provenant du réseau Brewer sert à la prévision de l'état de l'ozone et de l'indice UV, à l'analyse des tendances et aux travaux de recherche en cours. On peut adapter les Brewer pour le mesurage d'autres composants de l'atomsphère, tels que le dioxyde d'azote et les aérosols marins.
Pour plus d'informations sur le réseau canadien Brewer, allez à la page sur l'ozone canadien, Pour plus encore d'informations, allez à Contactez-nous, indiquant l'objet, « Réseau des spectrophotoètres Brewer ».
En collaboration avec le Réseau canadien d'observation aérologique, ARQX procède au lancement de sondes d'ozone à dix stations au Canada environ une fois par semaine, habituellement le mercredi, ou plus fréquemment au cours de certaines périodes d'intérêt accru ou dans le cadre de projets spéciaux. Trois stations se trouvent dans l'Arctique canadien : Alert et Eureka, sur l'île Ellesmere, et Resolute, au Nunavut. Les sept autres sont situées à Goose Bay, au Labrador, à Stony Plain, en Alberta, à Kelowna, en Colombie Britannique, à Bratt’s Lake, au sud de Regina, en Saskatchewan, à Egbert, en Ontario, à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, et à Churchill, au Manitoba. Pour visualiser des données en format graphique mises à jour sur une base hebdomadaire,cliquez ici. Un programme continu d'études de terrain et de laboratoire vise à améliorer
En plus de fournir des données à long terme aux scientifiques chargés d'évaluer l'état de l'ozone, le programme d'ozonosondes de l'ARQX a également des liens avec plusieurs autres projets nationaux et internationaux. Parmi les plus récents figurent le programme Match dirigé par l'institut Alfred Wegner, à Postdam, en Allemagne, et le projet MANTRA visant à étudier les tendances de l'azote.
Pour plus d'informations sur le programme d'ozonosondage, allez à la page sur l'ozone canadien, Pour plus encore d'informations, allez à Contactez-nous, indiquant l'objet, « Réseau d'ozonosondes ».
En collaboration avec le Centre mondial des données sur l'ozone et le rayonnement ultraviolet (WOUDC), et d'autres agences, l'ARQX est dans un programme de production d'une archive de cartes de l'ozone au-dessus du Canada, de l'hémisphère Nord, de l'hémisphère Sud, et du globe. Les cartes sont calculées d'une harmonisation de sources ou sources particulières. Parce que les données deviennent disponibles sous un delai qui varie de quelques minutes jusqu'à quelques semaines, les cartes sont mises à jour de temps en temps. Elles sont publiées le même jour, ou « récent » (âgées d'un ou deux jours), ou dans l'archive.
Pour plus d'informations sur le programme de mappage d'ozone, allez à la page sur les cartes d'ozone mondial, Pour plus encore d'informations, allez à Contactez-nous, indiquant l'objet, « Mappage d'ozone ».